TONIO

lilian tonio

Aujourd’hui nous rencontrons Anthony DORAT, alias Tonio, le couteau-suisse-bourguignon de la baroude
Rencontre avec un cadre des baroudeurs : 83 matchs !
26eme joueur le plus capé

17eme meilleur buteur avec 31 buts
5 saisons
A démarré en 2007-2008
Dernier match en 2011-2012
Joueur le + assidu en 2010-2011 (20 matchs/22)
Vainqueur de la Coupe en 2012

Tonio, vous avez porté 83 fois le maillot des Baroudeurs. Qu’est ce que cela vous fait ?
Quand j’étais minot, en lisant les interviews de Patrice Garande ou Jean-François Larios dans ONZE , je m’imaginais répondre à ces mêmes interviews quand je serai super star à l’AJ Auxerre, et ces 83 capes sous le maillot des baroudeurs m’ont permis de réaliser ce rêve.

Joueur très polyvalent, vous avez souvent évolué au milieu de terrain ou sur l’aile gauche et vous avez connu bon nombre de joueurs durant ces 5 saisons. Quels sont les joueurs avec lesquels vous avez préféré évoluer ? Qui vous aura marqué dans votre carrière ?

Ayant évolué dans les plus grand clubs, 4e division de district avec les enfants de Passy, double champion de bourgogne UNSS avec le collège Adam Billaut et capitaine de l’équipe du lycée Jules Renard, j’ai côtoyé des joueurs de classe internationale. Mais il est vrai que chez la baroud c’est le haut du panier du haut niveau. Je me souviens surtout de mes acolytes du couloir gauche, derrière je pouvais me reposer sur Biboune, Max puis Denis qui rattrapaient mes boulettes  et rassuraient toute l’équipe par leurs interventions et leurs relances chirurgicales, et devant Guirec et Nolls, très précieux, qui étaient capables de rattraper mes mauvaises passes.

Comment définiriez vous votre style footballistique ? Avez-vous un idole ? Quel est votre point fort ? Quel était votre défaut majeur ?

Gwendal a trouvé une belle formule lors de la soirée bien imbibée de la victoire en coupe, il m’a dit que j’étais le couteau suisse de la baroud ; et effectivement j’ai dû jouer à tous les postes avec plus ou moins de bonheur. C’est donc mon point fort, relativement polyvalent, et mon point faible, moyen un peu partout mais excellent nulle part. S’il faut trouver un joueur emblématique, mes origines bourguignonne me dirige naturellement vers Daniel Dutuel, joueur discret mais au service de l’équipe avant tout.

Quel était votre secret pour jouer à ce niveau et être aussi performant sur autant de postes ?

C’est un peu le syndrome cours d’école. La seule chose qui m’intéresse c’est de taper dans le ballon où qu’il se trouve, donc je suis d’accord pour jouer n’importe où du moment que je suis en short et que je porte la tunique des baroudeurs.

Pouvez-vous nous parler de vos préparations d’avant match ?

Je n’ai pas connu l’âge d’or de la baroud où un taux d’alcoolémie minimum de 1,5g était requis si tu voulais être titulaire le dimanche matin, moi je me contentais de l’échauffement à la baroud’, sprint sur 20 mètres puis gros pointard vaguement en direction des buts et reprise de volée stratosphérique pour finir.

Que représente l’équipe des Baroudeurs pour vous ?

Une certaine vision désuète du foot que j’apprécie, on retrouve un peu l’ambiance cours d’école comme je le mentionnais.

D’après vous, si l’alcool n’existait pas, combien de fois les Baroudeurs auraient-ils été champions ?

L’alcool fait partie de l’ADN des baroudeurs, si l’alcool n’existait pas, il n’y aurait pas de baroud’.
Regardons dans le rétro maintenant. Si vous ne deviez garder que quelques moments forts de toute votre carrière chez les Baroudeurs, ce seraient lesquels ? Un but ? Un match ? Une beuverie ?

J’ai une anecdote qui me revient qui reflète l’esprit de la baroud. Une année, match à Melesse, de leur côté ils sont au complet, du nôtre, on arrive péniblement  à 8 avec un espoir d’un 9e qui arrive. Melesse refuse de nous prêter des renforts.  Le match se déroule, on commence donc à 8, le 9e arrive effectivement en cours de match et on finit sur un score de 5-5 avec le premier but de Noël et une égalisation dans les dernières minutes de Xav’, match nul qui nous rend heureux comme des gosses. L’année d’après, même match à Melesse et là ce sont eux qui ne sont pas le nombre. Je pense que n’importe quelle autre équipe les aurait envoyé se faire foutre… et bien la baroud’ n’est pas comme ça, on leur a quand même filé 2 joueurs pour qu’il puissent être le nombre !

Pensez-vous rejouer avec les baroudeurs cette saison ou dans un avenir proche?

C’est un de mes objectifs sportifs de cette fin de saison
Suivez-vous l’actualité des Baroudeurs ?

Oui, absolument, toutes les lundi matin je consulte l’équipe.fr et  lesbaroudeursdelouest.com

Qu’avez vous fait comme exploits sportifs depuis cette coupure de 2 ans avec les baroudeurs ?

J’ai réussi à porter dans mes bras mes 3 filles en même temps, une des raisons de cette coupure
Plus globalement comment allez vous ? Avez-vous des objectifs sportifs pour 2014 ?

Tous les mardis midi j’essaie de me maintenir au niveau footballistique de la baroud’ pour un éventuel retour mais je sens que le niveau est encore monté d’un cran, alors je m’accroche…

Un coup de coeur, un coup de gueule, un coup de boule à donner ?

Une grosse bise à Coy qui fait vivre la Baroud’ depuis tout ce temps et une spéciale dédicace à Lilian Laslandes, le plus grand imposteur de l’histoire de l’AJA, ce mec n’a jamais été footballeur !

Pensez-vous venir à la fête des 20 ans de la Baroude que nous ferons le samedi 14 juin ? Rechausserez-vous les crampons pour l’occasion ?

Mes crampons sont cirés et j’ai fait une croix sur le calendrier !

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